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DU CHÂTELET DE PARIS.
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le tiers d'une rente de cent sols tournois, due par les héritiers de Catherine Bourlon. — icr février i554 (fol. a3o v°).
4932. — Marion Le Hongre, veuve de Jean Petit, laboureur : testament. Par. cet acte elle élit sa sépulture dans le cimetière de l'église de Saint-Étienne-du-Mont,lègue à Ma­rion Mesnaiger, sa filleule, demeurant à Vitry, une robe de drap noir, doublée de demie Os­tade ; à Marion Coullombier de Sèvres, une robe de gris de Carcassonne, à Marion Odo une autre robe de drap gris, doublée de blanc, et un chaperon ; à Pierre Meige et à Salomon son fils, à chacun une robe de drap noir pour porter le deuil ; à Jeanne Le Hongre, sa sœur, une robe de drap noir; à Jeanne Lupierre, femme dudit Meige, sa bonne robe noire, son bon chaperon, son demi ceint d'argent, afin qu'elle prie Dieu pour elle. De plus elle donne à Pierre Meige et à sa femme, nièce de la donatrice, son jeu de paume, sis à Paris, rue du Mûrier, à l'enseigne des Rois, -pour les récompenser des traictemens et services qui luy ont faictz par cy devant, font journel­lement-. Marion Le Hongre déclare qu'il lui reste dû par Guillaume Coullombier de Sèvres io écus d'or soleil, et par Noelle La Picarde, demeurant hors la porte Saint-Victor, au Croissant, 3 écus d'or soleil d'argent prêté.— io novembre 1551 (fol. a3i).
4933.   — Jacques de Renty, écuyer, sei­gneur et châtelain de Montigny-en-Dunois, se trouvant à Paris, et Antoinette de la Ballue, veuvede Jean de Chasserat, écuyer :'contrat de mariage. Par ce contrat Antoinette de la Ballue donne à son futur époux le droit d'aliéner ses terres et seigneuries jusqu'à con­currence de io,ooo livres tournois, et reçoit un douaire de i,ooo livres tournois de rente. — a3 août 1553 (fol. 2 3a).
4934.  — Charles Boisseau, prêtre, habi­tué en l'église de Saint-Germain-de-1'Auxerrois à Paris : donation à Pierre Guerreau et Marin
Boisseau, ses neveux, écoliers, étudiant, le premier en l'Université de Paris, le second au pays du Perche, pour s'entretenir aux études, de ses biens, sis dans les paroisses de Saint­Germain d'Appenai (-sous-Bellême) et d'Igé au Perche, à charge par ses neveux de faire célébrer chaque semaine, après son décès, une messe dans l'église de Saint-Germain d'Appenai. — 27 janvier 1551 (fol. 2 34).
4935. — Claude Guilledon, demeurant à Epagny : testament. -Considéré par moy que j'ay esté nourry en la maison de mon bon feu maistre et seigneur Anthoine de La Vernade, en son vivant escuier, sr d'Espagny, Wezap-pony (Vezaponin) et Cayeulx, et desquelx lieulx j'ay esté recepveur, et par ce moyen ay acquis la plus grande partye des biens que j'ay, dont j'en suis reddevable, et voyant quc je n'ay aucun héritier de mon corps, non voul­lant mourir ingrat, mais congnoistre que je suys grandement tenu envers icelle maison, et par espécial envers ma bonne maistresse, madamoiselle Magdelaine d'Estournel, vefve de mondict s', qui m'a bien traicté durant ma vye-> ; Claude Guilledou lègue tous ses biens à ladite Madeleine d'Estournel, veuve d'Antoine de La Vernade, écuyer, seigneur d'Épagny, en laissant à sa femme Jacqueline tous ses meubles et la moitié de ses acquêts, crltem, fault enten­dre que j'ay seullement ung frère, nommé Jehan Guilledon, qui est absent de ce pays dès quinze ou seize ans a ou environ, dont à nous deulx appartennoit, chascun pour moictyé, une maison séant à Paris..., rue' de la Mor­tellerye, en laquelle pend pour enseigne l'Es-toille et le Chasteau, faisant le coing d'une ruelle par laquelle l'on va de là à la rue des Nonnains d'Ierre, la rivière de Seine. . ., abou-tant par derrière sur le quay de ladicte rivière devant les Ourmes». Le testateur entend, qu'en cas de retour de son frère il prenne entièrement ladite maison, et Madeleine d'Es­tournel sera lenue de lui donner 5o livres tournois. .. cr Madicte damoiselle d'Estournel